vendredi 24 septembre 2010

paris mambo

Apprenez à danser la Salsa, la Rumba, Le Son, Le Bolero, Le Chachacha, Le Merengue, Le Bachata avec ce stage découverte de 3 heures proposé pour 15€ au lieu de 30€ avec l’école de Danse Paris Mambo !

L'école Paris Mambo voit le jour en juin 2003, créée par Karine et Hubert Ceram.

Depuis, l'équipe s'est agrandie de quelques professeurs, danseurs et amis.


L'école Paris Mambo voit le jour en juin 2003, créée par Karine et Hubert Ceram. Depuis, l'équipe s'est agrandie de quelques professeurs, danseurs et amis!




Vous souhaitez en savoir plus ?

Zoom sur la musique Salsa (extrait du site www.parismambo.com)

1 - Caractéristiques

Une formation typique de salsa comprend :
une section rythmique : basse (ou contrebasse), piano, timbales, congas, bongos, parfois vibraphone.
une section cuivre : trompettes, trombones, parfois saxophones.
des voix : chant et chœurs.
des percussions mineures: clave, guïro, maracas, shekere...
instruments à vent ou à cordes: violons, flûtes...

Elle est issue de nombreux genres musicaux tels que la rumba, le son et le mambo de Cuba, la plena et la bomba de Porto Rico. On utilise parfois le terme « salsa » pour désigner un ensemble de nombreux genres musicaux tel que le merengue, le chachacha, le bolero, la bachata.
Pour étudier les racines de la salsa, nous devons nous tourner vers Cuba à cause de ses contributions énormes à cette musique. Des pays comme les Étas-Unis( New-York), Porto Rico, le Venezuela, le Mexique, la Colombie et la République Dominicaine ont aussi contribué au développement de la salsa, mais c'est à Cuba que la salsa prend ses racines.

2 - Son histoire

Racines Africaines

Tout commence en Afrique, où plutôt dans les Caraïbes avec l’arrivée des esclaves africains (parmi lesquels les ethnies Yorubas, Congos, Abakuas ou Araras) apportant avec eux leurs pratiques religieuses, leurs chants et leurs tambours. La fusion entre la religion Yoruba et le catholicisme donne naissance à la santeria, où les divinités appelées « Orishas », ont tous leur chant et leur danse propre.

La Rumba
De là naît la rumba, dans la province de Matanzas au milieu des années 1800. Elle comporte un chant, une danse et des percussions. On distingue 3 styles de rumba : la Columbia (rapide et ternaire), le Yambu (plus lente, comportant une longue intro où alternent soliste et choeurs), le Guaguanco (plus populaire, issue du Yambu).


Le Son
C’est probablement l’ancêtre le plus proche de la salsa que nous connaissons. Cette musique, construite sur un rythme à quatre temps, est née à Cuba au 16ème siècle est initialement jouée par un trio de musiciens : un « tres » (guitare à 3 double cordes), des bongos et parfois des claves et un instrument de basse (la marimbula).
Au fil des siècles, le son évolue et se joue avec 6 musiciens. Le tempo s’accélère et en 1930, on voit naître le son montuno, une fusion entre le guaguanco (l’une des formes de la rumba) et le son. Les instruments se modernisent (piano, basse ou, contrebasse, cuivres…).


Naissance à New York
La création de l'État libre et associé de Porto Rico en 1952 déclenchera une grande émigration vers la côte Est des États-Unis, et spécialement New York dans le quartier de Manhattan appelé Spanish Harlem (El Barrio) , entre la 1ère et la 5e avenue et les 96e et 125e rues Est (les habitants du « Barrio » sont alors baptisés « Nuyorican »).
Ainsi, de nombreux musiciens portoricains jouent à New York les rythmes latins à la mode.
Ces rythmes proviennent majoritairement de Cuba, alors centre de la vie culturelle des Caraïbes grâce à sa situation géographique.
Après la révolution cubaine de1959, de nombreux cubains émigrent aussi vers les États-Unis (New York et Miami). Cuba, isolé pus tard par l'embargo américain, perd alors son rôle culturel central, passant le relais à New York.
La musique à New York sera alors majoritairement d'inspiration cubaine, jouée par des musiciens de toutes les Caraïbes.

New York voit défiler plusieurs modes venues de Cuba :

le mambo en 1949
le cha-cha-cha en 1951
la pachanga en 1964,
le boogaloo en 1966 (proche de la soul et rythm'n'blues).


Vers la fin des années 60, les musiciens vont revenir à des sources plus latines avec le son montuno particulièrement, et innoveront en renforçant notamment la section des cuivres.
En 1964, Johnny Pacheco crée le label « Fania Records » avec son avocat Jerry Masucci. Un orchestre voit le jour, la Fania All Stars, réunissant les meilleurs musiciens et chanteurs de la maison du label Fania.
Le premier concert du groupe a lieu en 1968 et fait salle comble. Il met en scène les musiciens de la Fania All Stars ainsi que des artistes invités tels que Tito Puente, Eddie Palmieri, Richie Ray & Bobby Cruz, Papo Lucca. Après de nombreux autres concerts, l’orchestre se produit au Yankee Stadium (60 000 places) le 24 août 1973.
À partir de cette date, sous cette impulsion, le nom de « salsa » sera massivement utilisé commercialement pour désigner ce mouvement.

Parmi les musiciens et chanteurs de la Fania All Stars on retrouve : Johnny Pacheco, Ray Barretto, Willie Colón, Bobby Valentín, Larry Harlow, Roberto Roena, Celia Cruz, Hector Lavoe, Cheo Feliciano, Ismael Miranda, Justo Betancourt, Ismael Quintana, Pete "El Conde" Rodríguez, Santos Colon.

3 - Les différents styles musicaux


Salsa Classique : Salsa Dura
La salsa à ses débuts (Salsa clasica, salsa dura, salsa gorda), dans les années 70, des textes narratifs, la présence du soneo (partie improvisée chantée par le chanteur, qu’on appelle le « sonero »).

Mambo - Latin Jazz
Issue de la tradition de big bands des années 50, souvent instrumentale, c'est une fusion entre le jazz et la musique afro-cubaine.

Salsa Consciente
Salsa à texte. Hector Lavoe, Rubén Blades et Willie Colon sont les principaux artistes représentatifs de cette tendance, qui se caractérise par des textes riches, poétiques, avec un fort contenu revendicatif, social, voire politique. Elle prend forme vers le milieu des années 70.

Salsa Romantica
À partir de 1981, l'industrie en crise va tenter d'élargir son public. La salsa se décline en Salsa Romántica (ou Salsa Sensual, Salsa Monga, Salsa Erótica) : principalement des reprises de ballades romantiques ou boleros; les textes et les arrangements sont moins agressifs.

Salsa New Yorkaise
Elle reste, au niveau des textes, dans le registre de la salsa romántica, mais revient vers une salsa plus rythmée en s'inspirant en partie de la Timba cubaine pour la rythmique, de la pop américaine pour les mélodies. Pour certains artistes résolument "fusion" comme le groupe DLG, elle intégre des éléments de hip-hop voire de ragga.

Salsa Cubaine : Timba et Son
À Cuba, le mot salsa est très peu utilisé pour parler de musique. On continuera à parler de Casino (mot utilisé pour nommer la danse salsa à Cuba) ou de son ; celui-ci sera modernisé par le groupe de Juan Formell, Los Van Van et s'appellera d'abord songo, avant de devenir la timba à la fin des années 1980, avec NG La Banda.

Salsa Colombienne
Dans les années 80, alors qu'aux Etats-Unis, la Salsa connait une période de creux qui semble annoncer sa fin, la vague salsera frappe la Colombie, la ville de Cali élue comme capitale. La salsa colombienne, dans son ensemble reste encore aujourd'hui proche des racines "classiques", avec des textes largement narratifs, et dans sa diversité, conserve un son qui lui est propre.

Bien sûr la salsa ne se limite pas à ces quelques parties du monde, elle est aussi jouée dans toute l'Amérique Latine (Venezuela, Pérou, Panama), mais aussi en Europe et en Asie. Elle est en constante évolution et fusionne souvent avec de nouveaux courants musicaux (comme avec le reggaeton pour donner le "salsaton").

Paris Mambo peut également vous proposer par la suite des stages de pratique et de perfectionnement, des spectacles et des animations pour vos soirées et vos événements.

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